Dessins réalisés par @MylittlesOul
Quand on nous annonce une maladie dite « grave » il y a globalement 2 réactions : passivité ou action !
Pour moi c’est passé dans un premier temps par une phase que j’ai plutôt tendance à qualifier de passive car elle a consisté à suivre les conseils médicaux et les traitements allopathiques classiques. En 9 mois je suis donc passée par la mastectomie puis la conservation de fertilité, la chimiothérapie, la radiothérapie et finalement l’hormonothérapie...
Nous voilà donc arrivé en 2014, moment où le « hic » est arrivé. Je n’ai vraiment pas supporté les effets secondaire de l’hormonothérapie... J’ai essayé les traitements de confort préconisés mais rien n’y faisait... Je devais supporter ça minimum 5 ans et aucune autre alternative ne m’était possible selon ma cancérologue... Alors après réflexion (contre les avis médicaux) j’ai fait le choix d’arrêter l’hormonothérapie. Cela ne traduisais pas une volonté de ne pas me soigner mais plutôt une envie de suivre se que mon ressenti me criait au fond de moi.
Je suis alors rentrée dans ma phase que j’estime plus « active » en cherchant à trouver des réponses à la question : qu’est ce que je peux faire ?
... dans ma tête ...
« Bon, la tumeur dans le sein droit est enlevée... aucune trace de métastases et les analyses disent que les ganglions sont négatifs... le risque zéro n’existe pas... mais je veux croire que la chimio et les rayons ont cramé la gueule à ce qui pouvait se balader... j’ai vraiment la sensation que cette hormono me détruit de l’intérieur ... quelque chose me dit qu’il faut que je l’arrête ... ... mais du coup, je fais quoi ? ... Ma cancérologue ne me propose rien d’autre ... je dois bien pouvoir faire quelque chose ? ... réfléchi ... réfléchi ... En tant qu’infirmière on apprend que combler les besoins de base c’est important ... ok ... Respirer ? ... je ne pense pas avoir problème de ce côté ... Boire et manger ? ... ce que l’on consomme a un impact direct sur notre santé ... certains aliments peuvent m’aider ? ... je vais creuser par là en premier. »
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